Négociations gouvernement/centrales syndicales: Ce qu’il faut retenir…

Les secrétaires généraux des confédérations syndicales et le gouvernement se sont retrouvés mardi, 16 mai 2023 dans le cadre de la première session ordinaire de la Commission nationale de concertation, de consultation et de négociations collectives au titre de l’année 2023. Les échanges se sont articulés autour des revendications des partenaires sociaux…

 

Les discussions entre le gouvernement et les secrétaires généraux des confédérations syndicales reprennent. Les travaux de la première Session Ordinaire de la Commission Nationale de Concertation, de Consultation et de Négociations collectives au titre de l’année 2023 a démarré mardi. Une forte délégation gouvernementale composée des ministres des trois ordres de l’enseignement, les ministres de la santé, de la justice, la ministre du travail et de la fonction publique, avec à leur tête, le ministre d’État Abdoulaye Bio Tchané, président de ladite commission, était face aux secrétaires généraux de la Confédération des syndicats autonomes (Csa-Bénin), de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb) et de la Cosi-Bénin. Prenant la parole, le ministre d’État, Abdoulaye Bio Tchané a insisté sur la nécessité  de discuter dans le calme et le respect afin de trouver des solutions idoines pour l’amélioration des conditions de vie et travail des partenaires sociaux. A l’en croire, le gouvernement accorde une importance capitale à cette commission, en témoigne les acquis des consultations et des négociations collectives. « En termes de bilan sommaire, les acquis obtenus portent notamment sur la revalorisation des salaires des travailleurs dans les secteurs public et privé à travers le relèvement de la valeur du point indiciaire de 3% et l’institution d’un sursalaire au profit des agents de l’État, fonctionnaires ou agents contractuels de droit public, pour compter du 1er décembre 2022. L’incidence financière de cette revalorisation est chiffrée à plus de 60 milliards de FCFA par an. Dans la même veine, le Gouvernement a obtenu du patronat, le relèvement du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) à hauteur de 30% pour le faire passer de quarante mille (40.000) francs CFA à cinquante-deux mille (52.000) francs CFA, pour compter du 1er janvier 2023 », a-t-il souligné. « Les autres acquis concernent notamment l’augmentation de deux (02) mois de salaire aux Aspirants au Métier d’Enseignant (AME), leur permettant de bénéficier désormais de onze (11) mois de salaire contre neuf (09) autrefois ; l’autorisation du reversement dans les emplois des agents contractuels de droit public de l’État (ACDPE), des Aspirants au métier d’enseignant ayant une ancienneté de trois (03) ans au moins et qui ont passé avec succès le test d’évaluation ; le reversement en cours dans le corps des fonctionnaires, de tous les agents contractuels de droit public ayant obtenu une moyenne supérieure ou égale à 10 sur 20 à l’occasion de l’évaluation des connaissances et leur réintégration dans la Fonction publique ; l’autorisation par le Conseil des Ministres en janvier 2023, de la levée des sanctions infligées aux 305 enseignants ayant opposé un refus à prendre part à ladite évaluation et la programmation très prochaine de la reprise du paiement de leurs salaires ; la prise en compte en 2022 de trois mille (3.000) jeunes dans le cadre du projet d’insertion des jeunes et du Programme spécial d’insertion dans l’Emploi ; l’emploi de plus de 6.000 jeunes béninois dans la Zone industrielle de Glo-Djigbé; la dotation des formations sanitaires en médicaments, matériels et consommables médicaux indispensables…etc » renseigne le site officiel du gouvernement. Selon la même source, les syndicalistes ont reconnu les efforts consentis avant de relever quelques problèmes qui persistent.  « Le Secrétaire général de la Cstb, Kassa Mampo a, pour sa part, égrené un chapelet de doléances dont le paiement de 12 mois sur 12 de salaire aux AME, l’amélioration des conditions de travail des ouvriers sur certains chantiers…etc » lit-on également. Notons que pour la présente séance d’échanges, les discussions ont essentiellement porté sur des préoccupations relevant du ministère des enseignements maternel et primaire et de celui de l’enseignement secondaire, de la formation technique et professionnelle. D’autres séances sont prévues pour le compte de cette première session ordinaire de la Commission dans le but d’œuvrer à l’amélioration des conditions de vie des travailleurs béninois, précise le site officiel du gouvernement.

 

A.B

Source : Matin Libre

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