Prévention de l’extrémisme violent et du terrorisme au Bénin: Un projet pour renforcer la cohésion sociale

Dans le cadre de la prévention et de la lutte contre la radicalisation, l’extrémisme violent et le terrorisme au Bénin, il a été procédé, vendredi dernier, au lancement d’un projet pour la cohésion sociale. Cette initiative portée par le gouvernement béninois bénéficie de l’appui du Pnud et de l’ambassade des Pays-Bas…

 

Le projet d’appui au renforcement de la cohésion sociale, à la prévention de l’extrémisme violent et à la lutte contre les conflits liés à la transhumance a été officiellement lancé à Parakou. Le Bénin n’est pas à l’abri des menaces terroristes et l’étendue des bandes frontalières que le Bénin partage avec certains pays touchés par le terrorisme augmente les risques de vulnérabilité des citoyens et entame la cohésion sociale. Le présent projet vise donc à renforcer la résilience des populations des départements du septentrion confrontées depuis quelques temps aux phénomènes de la radicalisation et du terrorisme. « Concrètement dans sa mise en œuvre, le projet contribuera à faire prendre conscience aux communautés à la base, de la nécessité pour elles de travailler à consolider la cohésion sociale et à éviter d’exacerber les conflits latents. Le projet vise également à renforcer les mécanismes de dialogue et de compréhension entre les différentes communautés en particulier, les agriculteurs et les éleveurs, souvent confrontés à la transhumance et aux problèmes liés à la gestion des ressources naturelles » renseigne le site officiel du gouvernement. Selon le ministre de l’intérieur et de la sécurité, Alassane Seidou, le gouvernement œuvre dans l’optique de construire une société dans laquelle tous les citoyens vivent en paix et bénéficient de la sécurité et de l’égalité des chances. Pour le Représentant résident du Pnud, Aoualé Mohamed Abchir, l’extrémisme violent et les conflits menacent la paix, la stabilité mais aussi le développement. Il se réjouit de la prise de conscience autour de ces problématiques. La prévention des conflits est une priorité fondamentale car elle permet de sauver des vies, de préserver les acquis de développement, de transformer structurellement les économies et de construire de meilleures perspectives de développement pour la réalisation des objectifs de développement durable, poursuit-il. L’offre du Pnud en matière de prévention des crises, dira-t-il, est axée sur une approche de développement consistant : au renforcement des infrastructures communautaires notamment, les infrastructures sociales de base  pour préserver le contrat social ; au renforcement de son appui à la gouvernance des ressources naturelles ; au renforcement des moyens de subsistance des populations vulnérables à travers l’appui à la création d’opportunités socio-économiques ; au renforcement du rôle des femmes et des jeunes dans les mécanismes de prévention et de gestion pacifique des conflits ainsi que leur autonomisation ; à l’établissement de partenariats avec les médias pour diffuser des informations justes et capables de mobiliser les communautés contre l’extrémisme violent ; au renforcement du rôle de sensibilisation des chefs et têtes couronnées ; au renforcement des capacités des forces de défense et de sécurité sur les droits de l’Homme… Dans son intervention, le représentant de l’ambassadeur des Pays-Bas a également évoqué la nécessité de lutter contre la pauvreté, réduire les inégalités et renforcer la cohésion sociale

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Source : Matin Libre

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