Revendications des étudiants en Lettres Modernes de l’UAC : Deux points satisfaits, le 3e toujours en étude
Les étudiants en Lettres Modernes ont décidé en Assemblée Générale tenue hier d’accorder un moratoire de trois mois aux autorités rectorales. Ils ont baissé pavillon après satisfaction de deux points de leurs revendications. Il s’agit du recrutement d’enseignants permanents et de l’application de l’article 48 du règlement pédagogique. Le point sur la suppression des soutenances reste en étude au rectorat.
« A l’issue de notre rencontre avec les autorités, sur les trois points revendiqués, deux points sont à 100% satisfaits : le recrutement d’enseignants permanents et l’application de l’article 48 du règlement pédagogique ». C’est en ces termes que David Bonou, président du Bureau d’Union d’Entité de la Fllac a fait le point à ses camarades étudiants. Il reste donc un point. Ce dernier a donc été le noyau des débats qui ont eu lieu au cours de l’AG de ce lundi matin. Il s’agit bien du point de la soutenance en licence. « Il faut noter que l’autorité a demandé un moratoire de trois mois afin d’accélérer et de libérer les gens pour qu’ils puissent rentrer en possession de leurs parchemins », jure David Bonou. Realité oblige, suite à des débats combien farouches, l’AG a décidé de pouvoir accorder ce moratoire. Mais, à l’en croire, si le moratoire n’est pas respecté jusqu’à la fin de la date demandée, la faculté ira en grève et décidera de la « suppression catégorique sans débat autour de la soutenance en licence ».
L’élève est-il devenu le maître ?
A cette question, le président Bue répond : « Il faut avouer que ce sont les autorités qui sont en train de suivre ce que nous sommes en train de demander et nous sommes dans une revendication où ils ont déjà fait 7 pas et nous 1 seul. Le seul pas que nous avons fait, c’est le fait que nous avons accordé le moratoire demandé. Sinon tous les pas ont été faits par eux et cela prouve combien de fois ils sont vraiment compréhensibles à pouvoir donner satisfaction à nos revendications ». « Je dois rappeler que l’autorité a clamé que les trois mois lui sont suffisants pour lui de pouvoir faire ce qui doit être fait afin de pouvoir libérer les gens. Mais nous, nous comprenons que ce sont eux qui ont demandé et nous avons accepté quand bien même nous sommes en instance de soutenance tout en mettant des limites qu’il faut respecter », a-t-il poursuivi.
Il faut noter que la soutenance en licence à la Fllac, dépendrait de ce que les responsables administratifs feront du moratoire demandé.
Mahussé Barnabé AÏSSI (Coll)
Source : Fraternité