Revue de presse du 26 mars 2015 de Deo Gratias Kindoho sur Radio Bénin

Bonjour !

Les élections législatives approchent à grand pas et sur le terrain, chacune des forces en présence (mouvance et opposition) se débat pour se garantir une majorité présidentielle à l’Assemblée Nationale. Mais à quoi bon ? Semble se demander PALMARES sachant que « des députés se sont toujours montrés vendables » et que « le plus offrant a toujours eu l’adhésion des transhumants », sous-entendu la majorité parlementaire. En d’autres termes, PALMARES nous explique que « l’Assemblée Nationale vit comme un marché politique dans lequel on peut acheter la conviction, le vote et le bord politique du député ». Et selon ce fonctionnement, poursuit le journal, « les béninois ont vu leur Assemblée Nationale virer dans toutes les couleurs possibles alors qu’au départ chaque député était censé appartenir à tel ou tel bord politique ». Au regard de cette réalité, observe PALMARES, « il devient très curieux la lutte sans merci que se donnent les politiciens pour ratisser large alors qu’à l’hémicycle, c’est un autre marché qui s’ouvre pour une majorité mécanique ».

Autre chose concernant le Parlement et les législatives à venir… Il s’agit ici de la désignation des représentants de l’Assemblée nationale dans les postes de vote. Après moult tergiversations, les députés sont parvenus à conduire le processus à bon port. Entre autres parutions, LES 4 VERITES, LE MEILLEUR, LE POTENTIEL rapportent qu’à l’unanimité, les 57 députés présents à la plénière ont adopté hier, la liste des 26.212 représentants de l’Assemblée Nationale dans les bureaux de vote. L’impasse est évitée, écrit PALMARES. La prochaine fois que nos parlementaires vont se retrouver à l’hémicycle, ce sera le 02 Avril pour la première session ordinaire de l’année 2015, la dernière de la 6ème législature, comme l’a indiqué Mathurin Nago, le Président de l’Assemblée Nationale.
D’ici à là, vive la campagne électorale précoce. D’autres parleront de précampagne mais pour NOUVELLE EXPRESSION, peu importe le terme si cela doit rimer avec violation du code électoral. Le quotidien condamne l’attitude qu’il juge « passive » des citoyens et des autorités devant veiller à la bonne marche du processus électoral face aux actes répréhensibles de dons et de libéralités posés par les candidats de la mouvance présidentielle ainsi que l’utilisation, par ces derniers, des moyens de l’Etat à des fins électoralistes ». Ceci devrait amener la société civile à sonner l’appel à la vigilance et à la veille citoyenne permanente, estime NOUVELLE EXPRESSION qui dénonce là, la violation des articles 54, 62 et 63 du code électoral.

En même temps qu’une dénonciation, c’est un avertissement que le quotidien NOKOUE lance, à travers l’édito d’Arimi Choubadé, à ceux des candidats adoubés par le régime en place qui occupent au sein de l’administration, des postes de gestionnaires de deniers publics. « Par ces temps d’imprescriptibilité des crimes économiques », fait remarquer l’éditorialiste, « c’est presqu’un suicide pour un comptable public d’accepter figurer sur une liste de candidature pendant que des bailleurs de fonds de cette liste ont pris le large ». « Cela signifie automatiquement, poursuit Arimi Choubadé, que la conduite de la campagne dépend de la capacité du candidat à trouver par lui-même des ressources pour assurer son élection. Où est-ce qu’un fonctionnaire peut trouver de l’argent à distribuer aux électeurs comme le font les refondateurs sans puiser dans les tréfonds d’un trésor public déjà anémié ? », se demande l’éditorialiste de NOKOUE qui prévient : « Régisseurs de tout le Bénin, surveillez vos signatures !!! ».

Bien entendu, cela ne s’adresserait pas au Chef de l’Etat qui lui n’est pas candidat émoticône wink. En revanche, il reste « obnubilé par son rêve révisionniste », aux yeux du journal LE POTENTIEL qui en veut pour preuve ses interminables déplacements à l’intérieur du pays. Et PALMARES qui commence à en avoir un peu ras-le-bol de ce sujet. A quoi rime franchement la polémique qui entoure la révision de la Constitution ? Pourquoi cette guéguerre qui n’en finit pas mais qui en réalité ne devrait pas avoir raison d’être ? S’interroge la gazette.

Pour LE GONGONNEUR, c’est encore Boni Yayi seul qui peut couper court aux débats sur la révision de la Constitution qualifiée par ses adversaires d’ « opportuniste ». Il n’y a qu’une chose à faire : qu’il désigne son dauphin dès maintenant, lui suggère le canard.

Excellente journée !

Deo Gratias Kindoho

Au quotidien

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