Session criminelle 2023 au TPI de Dassa-Zoumé : 38 accusés à la barre pour divers crimes

Le lundi 15 mai 2023, débutent les travaux de la session unique du tribunal de première instance de Dassa-Zoumé statuant en matière criminelle de l’année 2023. Au total 18 dossiers sont inscrits au rôle de cette session qui verra comparaître 38 accusés durant 25 jours.


Ce sont 38 accusés des communes de Dassa-Zoumé et de Glazoué gardés à la prison civile de Savalou qui seront définitivement fixés sur leur sort. Ils comparaîtront devant les juges pour répondre des faits qui leur sont reprochés. Ces 38 personnes sont accusées d’avoir commis des infractions relatives au vol avec effraction et vol simple (1cas), tentative de viol et vol, vol avec violence et recel, meurtre (2 cas), tentative d’assassinat et tentative de vol, complicité de viol sur mineure de 15 ans, viol, pratique de charlatanisme et séquestration, association de malfaiteurs, vol qualifié ( 1 cas), assassinat ( 4 cas), trafic d’organe ( 1cas), association de malfaiteurs, vol à mains armées, pratique de charlatanisme, infanticide (1cas), tentative de meurtre et détention de chanvre indien. On peut donc en conclure que les crimes de sang sont les faits majeurs commis dans le ressort territorial du Tribunal de Dassa-Zoumè. Il est aussi à noter que ces accusés, au cours de cette session criminelle ne seront pas jugés sans l’assistance d’avocats. Même s’ils n’ont pas les capacités de s’offrir les services d’un avocat, l’État béninois, par un mécanisme prévu par la loi, se fait le devoir de leur en trouver. Et ces avocats commis d’office ont aussi le devoir de les défendre comme s’ils avaient été choisis par leurs clients que sont ces accusés. Signalons que le tribunal de Dassa avait démarré sa toute première session criminelle le lundi 30 mai 2022. Cette session avait connu 36 dossiers dont la majorité portait sur des crimes de sang. Monsieur Armel Azodogbèhou, Président du Tribunal de Dassa-Zoumè, avait en son temps convié les uns et les autres à plus de tempérance et de patience pour que cessent les coups de coupe – coupe donnés aussi facilement dans les conflits entre éleveurs et agriculteurs ou pour un intérêt pécuniaire. Malheureusement, à l’analyse, la tendance n’est pas à la baisse. Le Procureur de la République près le Tribunal de Dassa-Zoumè, Monsieur Jacob Fidegnon, fera certainement de son mieux pour que la courbe s’inverse ou que auteurs soient sévèrement punis afin que cela dissuade les candidats à ces faits.

Source : Fraternité

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