Africansports convention : Yaoundé abrite le premier salon africain sur le sport

L’événement décliné sous l’appellation Africansports convention va se tenir dans la capitale camerounaise du 2 au 7 avril 2024. Une initiative du groupe 6 sports Marketing advertising dont la mission est de « mettre le sport au service de la performance économique et du rayonnement diplomatique des Etats en Afrique». Cet événement qui se veut le rendez-vous de tous les métiers et autres activités liées au domaine du sport dans le but de créer des opportunités pour les acteurs de l’industrie mondiale et des potentiels investisseurs charmés par le continent en africain.

L’objectif  à terme, est de créer un cadre d’échanges entre acteurs divers du sport à travers le monde dans le but ultime de développer le sport sur le continent africain.

Parrainé par le ministère des sports et de l’éducation physique et avec le concours du ministère en charge de la communication au Cameroun, cette première édition de l’African sport convention va faire intervenir plus d’une cinquantaine d’experts venus de par le monde, qui vont entretenir plus de cinq-cents participants sur des programmesaussi variés que :

– Business, expositions, conférences, approches de relations publiques  – Didactique : séminaires, workshop et master Class

-Divertissement : compétitions de sport et loisirs

Bien plus, l’inscription dans l’évènement dans une dynamique privée va donner la possibilité aux différents participants de vivre un partage d’expérience par le moyen de soirée et autres réunions d’affaires.

Master Class et conférences

Cette principale activité qui embrasse des domaines aussi variés que le sponsoring, le développement et l’innovation technologiques, l’industrie événementielle, les infracteurs, orientation du sport business, les questions de gouvernance sportive, la fiscalité et d’autres contenus,  propose une gamme variée de thèmes :

• Le sport africain après la pandémie de Covid-19 : logiques financières et réalités économiques
• Le sponsoring à l’ère du numérique
• Technologies et effets spéciaux dans la construction du spectacle
• Les infrastructures sportives à l’ère du tout-connecté
• Compatibilité entre E-sport et entreprises…
• Finance et développement du sport
• Gouvernance et éthique au service de la construction du capital symbolique dans le sport
• Influence de la crypto monnaie dans le développement économique des clubs et du sport en Afrique
• La formation professionnelle dans les métiers du sport et les enjeux de la modernisation et du développement du sport en Afrique
• Le système fiscal et la performance financière des organisations sportives.

Autant de grilles de réflexion qui vont fixer l’attention des experts et participants durant sept jours.  Le complexe sportif d’Olembe construit par l’Etat du Cameroun dans la perspective de la CAN 2021 à une dizaine de kilomètres du centre de la ville,  site choisi pour abriter l’événement, cadre avec l’esprit innovateur qui sous-tend l’approche des organisateurs.

« Avec le salon, nous souhaitons mettre face à face tous les acteurs de l’écosystème du sport africain, voire mondial, qu’ils soient des politiques ou des industries connectées au sport pour un partage de vision politique et d’expérience professionnelle. Notre parti-pris est qu’il y a des savoir-faire particuliers en Afrique, il y a des réputations de niveau mondial en Afrique, que le sport africain s’en fasse l’écho. » Yannick Ndegue CEO 6sports Marketing advertising.

Vers une plus-value sur le développement local

La CAN, événement sportif de première catégorie sur le continent entraîne la mobilisation d’importantes ressources par les Etats à travers la construction d’infrastructures diverses, frayant au sport de manière globale, une place de plus en plus importante dans le circuit de l’arsenal politique des Etats en Afrique.  Aussi, les réalisations qui sont le fruit de ces vastes investissements des Etats doivent-elles constituer des sources potentielles de développement. Il s’impose dès lors la nécessité d’une réflexion sur les mécanismes d’optimisation et de capitalisation des acquis liés à l’organisation de la CAN en termes d’infrastructures. Cela exige bien entendu, une forte capacité de compréhension  des sciences et autres techniques  connectées au sport au-delà d’une ouverture au monde. Le moyen le plus efficace de répondre à cette exigence, serait bien celui de la confrontation des expertises autour d’une plateforme d’échange de savoir-faire entre experts venus de par le monde.

L’événement vise comme résultats : le bénéfice tiré des échanges entre investisseurs, promoteurs d’événements sportifs et politiques, et bien plus, le partage des idées autour de l’expérience managérialeentre experts et praticiens. Une logique dans laquelle s’inscrivent également exploitants africains et fournisseurs de contenus ou encore organisateurs de spectacle. Une approche dont l’effet escompté est la constitution d’un carnet d’adresse international nécessaire pour alimenter un nouveau réseau de construction sociale dont l’impact à n’en point douter, sera visible à moyen terme sur le développement et la viabilisation des infrastructures sportives et autres sur le continent africain. Le tout articulé autour d’une nouvelle structuration de l’industrie du sport basée sur un modèle économique viable en phase avec la réalité propre à chaque Etat.