Des Maliens, des Nigériens et des Togolais poursuivis pour faux passeports et faux CIP

La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a jugé mardi 20 février 2024, 30 personnes pour une affaire d’établissement de faux passeports béninois et de faux certificats d’identification personnelle (CIP). On retrouve parmi les inculpés, des ressortissants maliens, togolais, et nigériens en quête d’un voyage à destination des pays du golfe, le Koweït notamment.

Les personnes poursuivies dans l’affaire d’établissement de faux passeports béninois et faux CIP ont comparu de nouveau mardi 20 février 2024 à la CRIET. Au nombre de 30, une bonne vingtaine est placée sous mandat de dépôt en octobre 2023 pour « fausses attestations, complicité d’abus de fonction, et blanchiments de capitaux ». Ils auraient établi de fausses attestations avec des individus en lien avec la Direction de l’émigration et de l’immigration (DEI) afin de pouvoir voyager en direction du Koweït. A l’audience du mardi dernier, ils n’ont pas reconnus les faits.

Dans ses réquisitions, le ministère public représenté par le 3e substitut du procureur a requalifié les accusations de fausses attestations en « inscription au registre national des personnes avec de faux documents », infraction punie par la loi organique de l’Agence nationale d’identification des personnes (ANIP). Le représentant du procureur a alors demandé à la Cour d’ordonner leur radiation.

Pour ce qui concerne les personnes poursuivies pour des faits d’abus de fonction, de fausses attestations et de blanchiments de capitaux, le ministère public a requis une peine de 03 ans de prison ferme, et une amende de 02 millions de francs CFA, et la saisine des biens de 03 prévenus.

22 autres personnes poursuivies dans le dossier pourraient écoper d’un an de prison ferme, et 200.000 francs CFA d’amende ; un an de prison assorti de sursis et 200.000 francs CFA contre d’autres, et 03 ans de prison ferme, et un million d’amende contre d’autres accusés.

A l’encontre de 05 autres accusés poursuivis sans mandat de dépôt, il est requis la relaxe au bénéfice de doute. Après les débats, le délibéré est renvoyé à une autre audience prévue pour le 14 mai 2024.

Source : 24 HEURES AU BENIN

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