Deux réunions de l’Oaci à Cotonou, dès lundi: Pour une aviation sûre au service d’un développement durable

Le ministre béninois du Cadre de vie et des transports, en charge du développement durable, José Didier Tonato (Photo) va procéder, lundi 6 novembre 2023 à l’ouverture de deux réunions sous l’égide de l’Organisation de l’aviation civile internationale (Oaci). Il s’agit de la 26ème réunion du groupe régional Afrique-océan indien de planification et de mise en œuvre (Apirg) et de la 9ème réunion du groupe régional de sécurité de l’aviation pour la région Afrique-Océan indien (Rasg-Afi).

Près de 300 membres de la communauté de l’aviation civile africaine et de l’océan indien ainsi que des représentants de l’Oaci depuis Montréal sont attendus à ces rencontres internationales annuelles qui vont se dérouler au Palais des congrès à Cotonou. L’annonce a été faite au cours d’un point de presse, vendredi dernier par le Directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac), Karl Lègba.

Les assises de Cotonou qui se déroulent du 6 au 10 novembre viennent après celles tenues au Rwanda, il y a un an. Selon Karl Lègba, Directeur général de l’Anac, structure compétente en matière d’aviation civile au Bénin, les participants qui sont de toutes les spécialités de l’aviation, viennent de toute l’Afrique, de l’océan indien « pour discuter des questions de planification de la navigation aérienne, les équipements qui sont utilisés sur toute l’étendue du continent, les procédures qui sont utilisées, comment est-ce qu’il faut améliorer cela ? Quelles sont les nouveautés à introduire ? Quelles sont les carences qui sont là et qui doivent être corrigées, et quelles sont les perspectives de développement en matière de navigation aérienne ? ». Les questions sécuritaires seront également abordées. « L’Oaci a un plan pour l’Afrique qui parle de la sécurité de l’aviation civile. On va évaluer ce plan. Comment est-ce que nous mettons en œuvre ce plan ? Est-ce que ça permet d’assurer la sécurité pour que l’avion reste et demeure le moyen de transport le plus sûr qu’il est encore aujourd’hui ? », a expliqué le Directeur général de l’Anac en soulignant que l’aviation civile est l’un des secteurs les plus normés, où rien ne se fait sans norme, sans indications claires. Pendant environ une semaine, Cotonou sera la capitale mondiale de l’aviation civile. En terme de retombées pour le Bénin, « c’est une occasion unique où toutes les spécialités se regroupent, au même moment et au même endroit. Cela permet au Bénin de régler un tout petit peu les questions qui sont latentes que nous devons traiter en bilatérale. Nous avons tout le monde ensemble et nous essayons de signer des accords avec ces pays-là. Nous essayons d’avoir avec ces représentants, des workshops, des ateliers où nous réglerons nos difficultés, les questions qui sont en suspens. Avec les besoins de coopération que nous avons, nous profitons pour les gérer sur place au lieu de traverser tous les pays, nous les avons tous ensemble », conclut Karl Lègba, Dg de l’Anac.