Edition 2024 du festival Bolou : La communauté ‘’Idaactha’’ en éffervescence à Calavi

Le festival Bolou a encore réuni les fils et filles de la communauté ‘’Idaactha’’ dans la commune d’Abomey-Calavi, dimanche 04 février 2024. Une célébration qui a fait office d’une grande retrouvaille et qui a permis aux participants de savourer un moment inédit. Autour des mets locaux tely que le Tohounbo, le Olèlè, le Gbédja accompagné du Tchakpalo et des brasseries, une ambiance pas comme les autres est installée avec à la clé, le rythme ‘’Bolou’’ joué en live en plein cœur de l’espace de divertissement ‘’Même père même mère’’ d’Abomey-Calavi. C’est un monde fou qui a pris part à cette fête identitaire  dont le but est de mettre en valeur la richesse culturelle de l’aire identitaire ‘’Idaatcha’’.

Des mets locaux les plus plantuleux aux boissons les plus exquises, tout est mis à contribution pour rendre la fête agréable et intéressante. La convivialité était au rendez-vous et la communion entre frères de communauté et invités à la célébration, au beau fixe. La joie se lit sur tous les visages et la ferveur est à son comble. Une ambiance endiablée teintée d’un brassage d’émotions vives, c’est la couleur laissée par l’édition 2024 du festival Bolou. « Nous sommes très heureux de l’ampleur qu’a pris le festival Bolou. De la première édition à la huitème qui se déroule actuellement, le nombre de participants ne fait que s’accroître. Et c’est avec honneur et joie que nous adressons nos sincères reconnaissances à toute la communauté Idaatcha. Voyez-vous ce qui marque notre identité c’est notre culture. Et étant Idaatcha, je ne peux pas faire la promotion de la culture des autres.

Cela ne veut pas dire que je ne participe pas aux événements culturels d’autres aires culturelles. Et donc nous avons choisi surtout la célébration du rythme Bolou parce que nous avons constaté que c’est un rythme qui est en voie de disparition. Tout comme ce rythme, il y a d’autres rythmes de la communauté Idaatcha qui sont en train de disparaître. Mais pour ne pas disperser notre énergie, on a voulu se concentrer sur le rythme Bolou seul » fait savoir Loth Okri Akpo le promoteur de l’événement.

Teddy GANDIGBE