Education et divertissements sains pour soutenir une cause noble: Waccs gagne le pari de la ‘’Dictée solidaire’’, première édition (La cause de la drépanocytose soutenue )

Samedi 21 octobre à l’hôtel Golden Tulip à Cotonou, un événement 3 en 1 qui se veut un challenge ludique, a réuni dans la bonne humeur, dans une ambiance conviviale, décontractée et amicale, des familles, des personnes d’influence, des personnalités publiques et des amoureux de la langue française.  Il s’agit de la ‘’Dictée solidaire’’, avec à la clé des récompenses intéressantes distribuées aux meilleurs. C’est une initiative de la société Waccs (spécialisée principalement dans les prestations de services aux entreprises et organisations en vue de les aider à se développer commercialement, à être plus performantes, plus agiles, plus visibles) avec l’appui du ministère du cadre de vie et des transports, en charge du développement durable, et plusieurs autres partenaires. 

Une dictée, un panel autour d’une thématique d’actualité, le tout précédé d’un petit déjeuner pour détendre tout le monde avant l’enjeu.  A travers ce concept, Waccs qui est une Pme a voulu que les participants à ‘’Dictée solidaire’’ se frottent à quelques savoureuses difficultés de la langue française et en profitent pour faire deux bonnes actions à savoir : s’offrir des vacances de voyage à partir des lots à gagner, et soutenir une cause.

« La dictée solidaire parce qu’en tant qu’acteur de la vie économique nous devons accompagner les problématiques qui doivent être réglées sur le marché sur lequel nous opérons. La dictée solidaire parce qu’aujourd’hui on se rend compte que les anglicismes, les abréviations, les fautes de français lorsque nous écrivons même dans du courrier ou dans des demandes d’emploi, et pire sur les réseaux sociaux, sont légions et commencent à devenir normal ; ça ne dérange personne. On a besoin de faire ce petit geste pour dire non c’est notre langue de travail, tâchons d’utiliser cette langue de travail de la meilleure des manières qu’il faut », a laissé entendre Léonce Adilèhou, Gérant de la société Waccs.  Il poursuit en abordant l’approche Rse qui sous-tend l’initiative : « La deuxième raison pour laquelle elle est appelée dictée solidaire, c’est parce que nous avons décidé qu’à chaque fois que nous organisons la dictée solidaire, et c’est la première édition il y en aura d’autres, nous choisirons une cause et nous accompagnerons cette cause pour la mettre au firmament.

La cause que nous avons choisie cette année est la lutte contre la drépanocytose au Bénin, et donc nous avons décidé d’accompagner l’Association de lutte contre la drépanocytose (Assolud) au Bénin à travers diverses actions qu’on mènera avec eux à travers un support financier et matériel, il y aura une activité pour matérialiser ce support-là, de manière à ce que nous puissions servir de canal pour donner plus de lumière à ce mal qui ronge plusieurs familles dans le silence. (…) On a besoin des ambassadeurs qui en parle, et qui nous permettent de sensibiliser les jeunes, les jeunes couples pour qu’ils en tiennent compte au moment de se mettre ensemble ». Et pour pouvoir soutenir cette cause qu’est la drépanocytose, la participation à ‘’Dictée solidaire’’ est moyennant une somme de 10.000, 20.000 FCfa selon qu’on soit dans la catégorie junior (junior 1 enfants de moins de 13 ans jusqu’à la classe de 4ème ; juniors 2 classe de 3ème et plus à condition d’avoir au plus 18 ans) et sénior (plus de 18 ans). « C’est vrai, c’est un événement qui a un but éducatif mais qui a aussi un but caritatif. Et pour faire du caritatif on a besoin d’avoir de l’argent.

Ce que nous avons fait, on a ouvert des inscriptions avec des conditions pour participer, pour s’inscrire. Et elles étaient à la fois pécuniaires et en termes de niveau pour pouvoir participer ; donc de critères pour pouvoir participer. Et c’est ceux qui ont participé en s’acquittant de ces différentes conditions qui sont venus. La participation était libre mais pas gratuite parce qu’une partie notamment 5000F est déduit de la participation de chaque acteur dans cette salle pour être reversé à l’Association de lutte contre la drépanocytose au Bénin. Et la cérémonie de remise sera faite. Donc il fallait que les participants contribuent pour que nous puissions derrière faire l’action que nous avons faite », a expliqué Léonce Adilèhou.

Il faut dire que la dictée intitulée ‘’ Que d’attentes à nourrir…’’ est un texte focus sur les Objectifs du développement durable, et conçu sous différentes coutures par le journaliste, orateur, premier à avoir atteint le grade le plus élevé dans le mouvement Toastmasters au Bénin, Georges Amlon. Il a été subdivisé en trois niveaux, et administré en fonction de la longueur aux juniors 1, 2 et l’intégralité aux séniors. Sous la supervision de l’huissier de justice Me Hortense Bankolé de Souza, les feuilles de composition ont été corrigées in situ par des enseignants de Lettres (français) et les résultats proclamés. Et les meilleurs, que ça soit les cinq retenus chez les juniors 1, les trois retenus chez les juniors 2 ou les trois retenus chez les séniors, ce sont ceux-là qui ont fait moins de fautes.  Les deux premiers lots gagnés chez les séniors sont respectivement un trophée plus un voyage d’une semaine en Côte d’Ivoire tous frais compris, et un voyage d’une semaine en tourisme local tous frais compris.

Chez les plus jeunes, les lots varient d’un trophée plus ordinateur portable plus livres à des abonnements en bibliothèque, et aux chaines canal+ plus cahiers. La cérémonie de remise des lots a été précédée d’un panel sur le thème “Parents, enfants et écrans” à l’ère du tout connecté, du multi-écrans où des « conflits » sont ouverts entre parents et enfants sur la question de l’accès à un écran et l’âge auquel il faut tolérer cet accès. Aussi, les participants ont été sensibilisés à travers une communication et un téléfilm sur la drépanocytose. Au terme de l’événement qui a connu la présence du Directeur de l’enseignement secondaire général, Edmond Hountondji, représentant le ministre, le Gérant de la société Waccs organisatrice de ‘’Dictée solidaire’’ peut se réjouir. « Pari gagné parce qu’on espérait avoir une centaine de participants dans les catégories compétition et hors compétition, nous les avons eus.

On espérait donner des lots dans trois catégories, nous l’avons fait (Juniors 1 et 2 et Sénior) ; et on espérait surtout impacter le public sur le besoin de faire en sorte qu’écrire en français de façon inadéquate ne soit plus quelque chose de normal, qu’on ne l’intègre pas comme quelque chose de normal. (…) La deuxième chose, on soutient la drépanocytose, il y a eu de la sensibilisation, il y a eu une prise de conscience et nous allons soutenir l’Assolud. Donc pour nous l’événement est un début de réussite. Et ça sera une réussite pleine lorsqu’on aura fait deux, trois, quatre, cinq éditions et qu’on aura dans une salle 300, 400, 1000 participants qui vont vibrer lorsque la dictée commence ; c’est l’objectif », conclut-il.

JB