Extrême pauvreté et employabilité: La Banque mondiale au Bénin engage des discussions avec les jeunes

Chaque 17 octobre, la Banque mondiale célèbre la Journée mondiale pour l’élimination de la pauvreté. Dans cette dynamique, son bureau à Cotonou s’est entretenu à son siège avec les jeunes béninois, histoire d’engager un débat interactif sur l’emploi et l’extrême pauvreté qui sévit dans leur rang.

 »End extreme poverty ». Cette initiative de la Banque mondiale, qui chaque année, lève un coin de voile sur les tenants et aboutissants de l’extrême pauvreté et le chômage, a été caractérisée par un échange interactif pour la présente édition à Cotonou. Face à des groupes et représentants de jeunes béninois, les responsables de la Banque mondiale au Bénin ainsi que des autorités béninoises ont fait un diagnostic lié à l’employabilité et ses liens avec la pauvreté.

Des propos de la Représentante résidente par intérim, il ressort que cette initiative vise avant tout plusieurs objectifs dont : la poursuite de la sensibilisation sur la compréhension des avancées en matière de la lutte contre la pauvreté, le plaidoyer en faveur des actions nécessaires pour mettre fin à l’extrême pauvreté pour une prospérité partagée, la connaissance des solutions et leurs impacts sur les bonnes pratiques pouvant donner des résultats concrets ou encore la mobilisation des parties prenantes dont ces jeunes autour des questions liées à la pauvreté et au chômage. « Donc, nous avons décidé de poursuivre les discussions engagées il y a un an à travers le thème : Comment le Bénin se prépare pour assurer de meilleurs emplois pour les jeunes. C’est un problème qui nous tient à cœur et qui va déterminer l’horizon professionnel de la plupart d’entre vous », explique Kaliza Karuretwa. À sa suite, Félicien Accrombessy, Économiste Senior à la Banque mondiale au Bénin, dans une communication, a ressassé le profil de la pauvreté au Bénin. Ceci, à travers les perspectives macroéconomiques, la pauvreté et inégalités, le capital humain et accès aux services, le marché du travail, l’agriculture et des revenus en milieu rural sans oublier la vulnérabilité face aux chocs. En engageant les discussions, le Directeur général de l’Agence pour la promotion des investissements et des exportations (Apiex), Laurent Gangbès, a rassuré les jeunes des bonnes conditions créées par l’Etat, pour l’employabilité des jeunes.

À l’entendre, c’est le changement de la structure de l’économie où tous les jeunes bénéficient d’un emploi décent. Prenant l’exemple de la Zone industrielle de Glo-Djigbé (Gdiz), il indique que toutes les dispositions sont mises en place pour que d’ici fin premier semestre 2024, 15.000 jeunes soient recrutés dans trois unités de textiles dans la Zone. Touc ces efforts, apprend Laurent Gangbès, viennent s’ajouter à ce qui se fait déjà toujours pour sortir les jeunes de la pauvreté. À Zacharie Ngueng de la Banque mondiale au Bénin, dans sa peau de paneliste, d’inviter les jeunes à plus de responsabilité et de rigueur dans leur emploi.

J.G