Fête de la Tabaski: La communauté musulmane célèbre l’Aïd el kabir demain

La fête de la tabaski sera célébrée par la communauté musulmane ce mercredi, 28 juin 2023. Selon un communiqué du ministère du travail et de la fonction publique du Bénin, la journée du mercredi 28 juin 2023 est déclarée fériée, chômée et payée sur toute l’étendue du territoire national en raison de la célébration de la fête de la Tabaski. La communauté musulmane sacrifiera à la tradition en immolant un mouton en sacrifice à Allah. Ainsi, en prélude à l’événement, les fidèles musulmans jeûneront ce jour, mardi, 27 juin 2023. En réalité, cette date coïncide avec la montée des pèlerins sur le mont Arafat, mont sur lequel le prophète Ibrahim devrait sacrifier son fils unique. C’est en souvenir  à cet événement historique que les prescriptions islamiques exigent que le fidèle musulman observe le jeûne pour glorifier le Très Miséricordieux. D’après le prophète Mohamed(Saw), cette journée de carême est très bénéfique à tous ceux qui en prendront acte en ce sens qu’elle confère les mérites du Hadj. Le pèlerinage ou le  Hadj est l’un des cinq piliers de l’Islam. Et son accomplissement coïncide avec la célébration de la fête d’Aïd el kabir en ce sens que c’est la montée du pèlerin sur le mont Arafat qui exige l’immolation d’un mouton en sacrifice à Allah, le très Miséricordieux. L’histoire nous apprend que sur recommandation du Tout-Puissant, Ibrahim est invité à immoler son fils en sacrifice sur ce mont. Ibrahim obéit à l’ordre du Tout-Puissant (confère le Saint Coran). « Arrivé à l’autel du sacrifice, Ibrâhîm prit le couteau, l’éleva au ciel, dit bismi-lah( Au Nom de Dieu), et s’apprêta à le faire passer sur le cou de son fils. A ce moment, Dieu va encore exaucer Ibrâhîm en lui envoyant un bélier à sacrifier en lieu et place de son fils». Raison pour laquelle, les musulmans célèbrent la fête du mouton ou de la tabaski au lendemain de la montée du mont d’Arafat en immolant un bélier pour commémorer l’acte de soumission d’Ibrahim à Allah, le clément et le miséricordieux.

Aziz BADAROU