Journée internationale des femmes rurales: Le plaidoyer de Reckya Madougou pour l’accès des femmes aux fonciers
Le 15 octobre de chaque année, la communauté internationale célèbre la Journée internationale des femmes rurales. En Afrique, l’accent est mis sur la problématique de l’accès aux fonciers des femmes rurales. Problématique que la ministre Reckya Madougou a abordée dans sa tribune intitulée « Terres d’espoir : le combat des femmes rurales pour leurs droits fonciers ». Une réflexion de qualité que l’opposante au régime Talon a laissé à la postérité, depuis son lieu de détention.
Selon l’Organisation des Nations Unies, moins de 20% des femmes détiennent la propriété des terres qu’elles cultivent en Afrique au sud du Sahara. Et ça, Reckya Madougou en a fait le constat sur le terrain, alors qu’elle était sollicitée par des gouvernements africains pour conduire des programmes pour l’inclusion financière des femmes. Elle qui a été bercée dans l’amour de la terre par son géniteur, Ingénieur agronome qui a occupé de grandes responsabilités à l’âge d’or des Centres d’Action Régionale pour le Développement Rurale (CARDER). La consultante internationale sur les questions de finance inclusive et de développement a pu mesurer sur le terrain combien il était difficile pour les groupements de femmes rurales, qui exploitent des superficies à perte de vue, d’avoir accès aux fonciers. Reckya Madougou a donc décidé de mener aux côtés de ces femmes rurales le combat contre l’inégalité constatée en matière de propriété foncière, symptôme d’un système phallocratique séculaire de marginalisation des femmes, avec effet immédiat et direct sur leur progéniture et leur propre épanouissement.
La tribune « Terres d’espoir : le combat des femmes rurales pour leurs droits fonciers » est une contribution de grande facture, comme Reckya Madougou en a l’habitude, et ce, malgré les conditions difficiles dans lesquelles, elle est détenue depuis bientôt 3 ans.
B.H
Voici la Tribune
Source : Matin Libre