Retour au bercail du champion du monde de scrabble classique: L’absence remarquable du ministère des Sports

Sacré champion du monde de scrabble classique à Bulle en Suisse, l’international béninois François Xavier Adjovi est de retour au pays dans la nuit du mardi 22 août 2023. A sa grande surprise, il a été royalement accueilli par sa famille de scrabble et des membres du comité exécutif de la Fédération béninoise de scrabble (FéBéSc). Seul hic, l’absence remarquable du ministère des Sports.

 

Pourtant, c’est un champion du monde qui rentre au bercail après des semaines passées hors de son pays natal. Il est revenu avec l’or, défiant le monde entier pour être au sommet du scrabble mondial, neuf ans après celui de Julien Affaton, un autre baobab du scrabble béninois, continental et mondial.

Mais à la descente de François Xavier Adjovi à l’aéroport international de Cotonou, le «New champion» n’a vu que sa famille de scrabble accompagnée des membres de la FéBéSC. Le ministère des Sports a remarquablement brillé par son absence. Un constat qui gêne plus d’un et qui montre que les disciplines sportives ne sont pas mises au même niveau quand il s’agit de reconnaître leur valeur. Dans un passé récent, le ministère a accueilli les jeunes collégiens qui ont brillé au championnat du monde scolaire avec une 5e place. Les juniors qui ont fini vice-champions validant leur ticket pour la Can 2023 en  Egypte lors du tournoi Ufoa-B ont été accueillis comme des rois, avec des fanfares à gauche, des fanfares à droite. Des exemples sont légion.

Mais un champion du monde est mis aux oubliettes dès son arrivée au pays. Même pas un membre du cabinet ministériel de Oswald Homeky pour aller reconnaître les mérites de celui qu’on appelle «Père des trophées», dès sa descente à l’aéroport de Cotonou. Ceci, bien que la FéBéSc ait envoyé une note officielle informant le ministère de tutelle de l’arrivée du champion.

Pourtant, à l’heure du bilan, ce titre sera hautement brandi par qui de droit. Dans le pays de Talon, en matière des sports, il y a les uns (ceux qu’on chérit), il y a aussi les autres (ceux qu’on essaie de caresser) et il y a les etc (ceux qu’on abandonne à leur sort malgré leur titre mondial). Ainsi va la gestion du sport au Bénin…

M.M.

Source : Matin Libre

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