Revue de presse du 23 mars 2015 de Deo Gratias Kindoho sur Radio Bénin

Bonjour !

Chacun prêche pour sa paroisse, dit-on. S’il revenait au Directeur Général de l’Unité de Protection de l’Environnement de décider du sort des prochaines élections, ce serait ‘‘Exit !’’ tous les candidats dont le projet s’écarte des défis environnementaux qui se posent au Bénin. En termes de défis, LA NOUVELLE GAZETTE qui se fait ce lundi le porte-parole de Clément Kotan, évoque la pollution sonore avec la multiplication des églises, les antennes GSM avec leur groupe-relais, l’audit environnemental des entreprises installées ça et là, l’extraction du sable marin, l’abattage des animaux dans le parc Pendjari… Autant de préoccupations sur lesquelles le Directeur Général de l’Unité de Protection de l’Environnement veut voir les décideurs politiques, notamment les prochains parlementaires, se pencher et pour lui, c’est maintenant que leur engagement doit se faire sentir. « Législatives d’Avril 2015 : les candidats dans le collimateur de l’UPE », titre LA NOUVELLE GAZETTE.
Il y a l’UPE et il y a aussi la Société Civile dont les dernières inspirations angoisseraient fortement la classe politique en ce moment. A en croire L’AURORE, des partenaires techniques et financiers s’apprêteraient à mettre à la disposition de la Société Civile, à la demande de celle-ci, un très puissant logiciel de dépouillement d’origine coréenne, un bijou technologique à la marge d’erreur quasiment nulle, qui devrait permettre aux Organisations de la Société Civile de procéder au dépouillement du suffrage exprimé dès la fermeture des bureaux de vote. Objectif : avoir des résultats fiables et éviter que les forces politiques en lice voire éventuellement les structures en charge de la gestion des élections et du contentieux électoral ne manipulent trop les chiffres sortis des urnes. Du coup, rapporte L’AURORE, l’insomnie a gagné le rang des acteurs politiques qui sont déboussolés et inquiets au sujet du rôle exact de cet instrument dans le processus de dépouillement. Et comme pour les rassurer, le quotidien écrit qu’à ce porpos, le code électoral est sans ambages. « C’est la CENA et la Cour Constitutionnelle qui ont le dernier mot. Il ne peut en être autrement. Il n’y a donc pas péril en la demeure », conclut L’AURORE.
Concernant la campagne électorale qui commence bientôt, du moins officiellement, l’on sait que la révision de la Constitution sera l’un des thèmes, sinon le thème-phare des débats. D’ailleurs, cela s’observe déjà avec les différentes sorties politiques des listes de candidatures en compétition. Le sujet a figuré hier à l’ordre du jour de l’Emission « Zone Franche » de la chaîne de télévision privée Canal 3 Bénin. Invité : Barthélémy Kassa, ministre de l’Energie et cadre des Forces Cauris pour un Bénin Emergent et candidat aux prochaines élections législatives. Le projet de révision de la Constitution faisait partie des réformes contenues dans le projet de société du Président Boni Yayi en 2011, soutient Barthélémy Kassa dans le résumé que LA NOUVELLE GAZETTE nous propose de sa sortie médiatique. Le Chef de l’Etat tient à la révision de la Constitution, non pour se maintenir au pouvoir mais pour permettre le développement du pays, argumente Barthélémy Kassa qui, dans les colonnes de LA NOUVELLE GAZETTE, s’inscrit en faux contre toutes les allégations véhiculant qu’il s’agit d’une révision opportuniste. Parmi les personnes visées par ce démenti de Barthélémy Kassa, LE MEILLEUR a reconnu Mathurin Coffi Nago et pris sa défense. A en croire le journal, Boni Yayi avait bel et bien demandé à Nago d’accuser réception du décret portant transmission à l’Assemblée Nationale du projet de Révision de la Constitution et ceci dans la même journée. De plus, remarque LE MEILLEUR exhibant des correspondances échangées entre les deux personnalités, il est fait mention, dans le courrier du Chef de l’Etat, des points sur lesquels il souhaiterait que le Président de l’Assemblée Nationale mette l’accent dans son accusé de réception. Et pendant qu’on y est, LE MEILLEUR ne comprend pas qu’alors que le Bénin et ses populations végètent dans le noir, le ministre en charge de l’énergie débarque sur un plateau de télévision pour parler politique. Sur les 97 minutes qu’a durées l’émission, seulement 6 ont été consacrées au secteur de l’énergie, pourtant en agonie actuellement. Même l’émission a subi plusieurs coupures du courant électrique, déplore LE MEILLEUR.

Dans la même veine, FRATERNITE, sous la plume de son éditorialiste Moïse Dossoumou, s’emporte un peu lui aussi surtout quand le gouvernement promet une révolution dans la fourniture de l’électricité et la fin du calvaire des béninois pour bientôt. Selon Moïse Dossoumou, une telle promesse qui intervient à la veille des élections n’a rien de très sérieux. « Alors que le délestage sévit avec une rage à peine contenue, fustige l’éditorialiste de FRATERNITE, le gouvernement remet sur le tapis, comme une solution miracle, l’existence de la Centrale Electrique de Maria Gléta. Un vrai faux projet qui a coûté au contribuable la faramineuse somme de 45 milliards de francs Cfa et qui jusqu’à présent n’a pas produit les résultats escomptés », écrit Moïse Dossoumou.

Enfin, cette information un peu isolée à la Une de COUP D’ŒIL pour conclure notre tour de l’actualité dans la presse écrite : « Affaire évasion de Codjo Kossi Alofa, présumé assassin de Dangnivo : Une enquête judiciaire semble porter ses fruits ! », révèle ce journal.
Excellente semaine !

Deo Gratias Kindoho

PS : Version audio disponible ici

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