Rituel : Tout savoir sur la toilette funéraire dans l’islam

Tant les rites funéraires diffèrent d’un pays à un autre, d’une région d’un pays à une autre, d’une collectivité familiale à une autre, il en est de même d’une religion à une autre. Comment se fait la toilette funéraire dans l’islam ? Issa Mouhamed Awali, imam de la mosquée centrale de Yarakinnin dans la commune de Parakou lève un coin de voile sur ce rituel capital.

La toilette funéraire est un acte rituel très important et recommandé dans l’islam dû à un fidèle musulman qui décède, a indiqué Issa Mouhamed Awali, Imam de la mosquée centrale de Yarakinnin à Parakou.

Les proches parents du défunt sont les personnes les plus indiquées pour accomplir cet acte, ceci pour éviter que ne soient divulguées certaines choses qui sortiraient du corps du défunt au moment de ladite toilette funéraire purificatrice, a expliqué Issa Mouhamed Awali.

L’homme de Dieu confie que la toilette funéraire au niveau de l’islam ne se fait pas n’importe comment. Elle respecte une méthode bien précise pour son application. D’abord, il faut déshabiller le défunt de tous ses vêtements en prenant soin de protéger ses parties intimes, puis le coucher sur le dos, poser sa main gauche sur son ventre et appuyer délicatement dans un mouvement de va et viens afin de faire sortir les excréments qui se trouveraient dans le ventre. Faire un bain au défunt avec de l’eau, éponge et du savon. Après ce bain, il est appliqué au corps du défunt, l’ablution mineure et l’ablution majeure. Puis, il est recommandé d’enrouler le corps dans du pagne blanc en trois pièces de 2 mètres chacune.

Après avoir mis le corps dans le linceul, une prière est dite sur le corps du défunt. L’imam de la mosquée centrale de Yarakinnin précise que c’est une prière qui se fait debout en face du corps et est composée de quatre (4) Atakbir (allah Akbar) sans inclinaison ni prosternation. Les fidèles musulmans sont disposés en trois rangs au moins derrière l’imam. Il est procédé immédiatement à l’inhumation à la fin de cette prière, a conclu Issa Mouhamed Awali, Imam de la mosquée centrale de Yarakinnin.

Albérique HOUNDJO Br/Borgou-Alibori