Samson Assogba promeut « L’art de conférence »

Avec du crayon et du papier, Samson Assogba, alias Oncle Sam Ziguidi, artiste dessinateur, s’évertue à réaliser des portraits pour des visiteurs qui arrivent au Bénin pour des ateliers et séminaires. Il promeut un style d’art dénommé « l’art de conférence ».

Le dessin, art de représenter les objets à l’aide de moyens graphiques est bien mis en valeur par l’artiste Oncle Sam Ziguidi. Par son talent, il parvient à satisfaire le désir des visiteurs au Bénin dans le cadre de conférences, ateliers, séminaires, et autres rencontres internationales. Basé à l’hôtel Azalaï de Cotonou, l’artiste dessinateur à l’aide de son crayon à papier et du papier, réalise sur place, des portraits à ces visiteurs. D’où le concept « d’art de conférence » en référence aux conférences, ateliers, etc. Les portraits sollicités pour les clients selon l’artiste, sont des portraits de famille, des portraits de couples ou d’évènements marquants. Pour combler leurs attentes, il faut « être extrêmement rapide » car, dit-il, c’est « une clientèle tigre » ; de gens pas stables, sans pitié, et capables d’abandonner l’œuvre si elle n’est bien réalisée.

Matériaux utilisés

Comme indiqué un peu plus haut, Oncle Sam Ziguidi pour réaliser ses œuvres utilise principalement du crayon à papier, et du papier, quelle qu’en soit la qualité. « N’importe quel papier donne le même résultat », a confié l’artiste soulignant que selon les besoins du client, il peut fait usage de couleurs. L’option du crayon d’après lui, fait que le portrait dure plus longtemps, contrairement à la mine du stylo et autres couleurs, qui peuvent s’évaporer sous l’effet de la chaleur. A travers le crayon et le papier, il entend également rappeler l’histoire des photos ‘’blanc/noir » utilisées dans un passé plus ou moins lointain. Dans l’exercice de sa profession, il est confronté à certaines difficultés.

Les difficultés

Samson Assogba dans l’exercice du métier d’artiste dessinateur est confronté à des difficultés. La première difficulté à l’en croire, est celle relative à la « cible », « bonne ou mauvaise ». Avec une bonne cible, l’artiste a la chance de personnes qui savent apprécier la valeur d’une œuvre. Ce qui n’est pas le cas avec une mauvaise, constituée de gens qui ignorent la qualité d’une œuvre d’art. L’autre difficulté rencontrée selon l’artiste, est que certains clients quittent l’hôtel plus tôt que prévu, et abandonnent ainsi leurs œuvres. De situations qui créent un manque à gagner et pour laquelle l’instauration d’une caution est envisagée. Pour ce qui concerne les commandes, certains clients selon l’artiste, confient des photos de mauvaise qualité, moins claires, et pour lesquelles ils désirent avoir les portraits. Chose qui n’est pas souvent facile.

En dehors des portraits personnels, de famille, de couples, et autres, certains clients selon l’artiste, souhaitent avoir leurs portraits au pied de statues de la place. Il a évoqué le cas d’une brésilienne qui a voulu faire son portrait avec la statue de l’Amazone. D’autres encore avec d’autres statues, le roi Behanzin par exemple.

Pour développer son œuvre, Samson Assogba souhaite bénéficier de l’accompagnement du gouvernement.

F. A. A.

Source : 24 HEURES AU BENIN

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