Série Canal+ original: Black Santiago Club en avant-première au Bénin

(Le film disponible à partir de ce jour, 03 juillet, sur Canal+ Première)

Les deux premiers épisodes de la série Canal+ original Black Santiago Club ont été diffusés en avant-première, mardi 27 Juin 2023, à Canal Olympia de Cotonou. C’était une occasion unique de révélation du cinéma béninois qui a rassemblé tout le gotha du monde des arts du Bénin autour d’une œuvre écrite, produite et réalisée au Bénin par Canal+.

 

La série Black Santiago Club est un thriller musical de 8 épisodes de 52 minutes basée sur la vie du groupe emblématique de musique Le Black Santiago, fondé en 1964 par le trompettiste feu Ignace de Souza. Cette une série Canal+ original a pour trame un promoteur sans scrupule (Azu) qui convoite le terrain du Black Santiago Club pour y construire une marina. C’est alors qu’une famille de musiciens dont le propriétaire du club (Antoine) s’obstine à contrecarrer ses plans. Ont joué dans le film, des acteurs tels que Alougbine Dine, Julio Darius Dodji Avahouin, Emmanuella Salimath Tolli Toffa Atinouké, Ismaël Ndiaye, Malang Sonko, etc.

Dans son allocution, Yacine Alao, Dg/Canal+ Bénin, a laissé entendre que Black Santiago Club plonge le public dans un univers captivant où la musique et les secrets s’entremêlent sur fond de carte identitaire. « C’est la première fois que Canal+ fait une création originale qui est écrite, produite et réalisée au Bénin. A partir du 3 juillet, qu’on soit à Dakar, Kigali ou à Conakry, cette série africaine mettra en lumière une histoire profondément béninoise, mettant en valeur notre beau pays ainsi que notre patrimoine culturel et musical. Je remercie tous les talents béninois, scénaristes, musiciens, techniciens, producteurs béninois et africains qui ont travaillé d’arrache-pied sur cette série », a dit Yacine Alao.

Intervenant au rang des producteurs, Christiane Chabi-Kao de Hiris Production Bénin soutient que c’est l’aboutissement de plusieurs mois de travail acharné de techniciens, d’auteurs. « Je suis très fière du résultat, du travail accompli d’autant plus que je suis dans le métier depuis une vingtaine d’années et je les ai vus évoluer tout doucement, faire leur preuve. Je remercie Canal+, Alexandre qui est arrivé ici avec ce projet et qui nous a permis de faire nos preuves, de montrer ce que nous savons ».

Pour Bassirou N’Diaye, c’était une très belle expérience inoubliable. Quant à Alexandre Rideau, il s’agit de rendre justice à un héros culturel de la vie du continent qui est le musicien. « Faire découvrir la vie, le travail fantastique qui existe sur le continent et notamment au Bénin. Très vite, mon choix s’est fixé dès 2020 pour travailler avec Black Santiago. On a travaillé avec des scénaristes qui, pendant 2 ans, ont développé les 8 épisodes. J’en profite pour remercier en premier lieu le Bénin de nous avoir accueillir et d’avoir été au-delà de toutes les promesses que nous espérions. Il y a un énorme potentiel dans ce pays », a-t-il laissé entendre.

Aux dires de Jean-Michel Abimbola, ministre du tourisme, de la culture et des arts, Les Black Santiago ont accompagné l’histoire culturelle de ces dernières années. Ils étaient du côté du musée du quai Branly-Jacques Chirac à l’occasion de la semaine culturelle à la faveur de la restitution des 26 œuvres. C’est dire, selon lui, que par la force de leur génie, les Black Santiago se positionnent aujourd’hui pour cette première œuvre, cette série que Canal+ donne l’occasion de découvrir à travers le monde

Pour Yves Gontran Valette, alias Goby, qui dirige aujourd’hui le groupe, Black Satiago avait besoin de sortir de l’ombre. Et pour cela, il remercie Canal+ et promet beaucoup d’albums à venir.

A la fin de la projection, le groupe Black Santiago a donné un concert live pour le bonheur des invités.

Quelques impressions…

Florent Couao-Zotti, conseiller à la culture

« J’ai prêté un peu oreille à toutes les réactions du public et j’ai été conforté par une chose, c’est que l’histoire a pris. La trame, qui est essentiellement basée sur la musique, a complètement emporté les uns et les autres. Mais au-delà de la trame musicale, de toute l’histoire, ce que je retiens principalement, c’est qu’il y a des hommes et des femmes qui ont happé par des problèmes inhérents à leur fonctionnement, leur caractère et qui permettent de visualiser toute la société béninoise. Le fait de montrer Cotonou, les environs de Cotonou, les différentes réalisations qui marquent un peu la présidence de Talon nous conforte dans l’idée que le Bénin est très beau ».

Nel Oliver, artiste musicien ayant participé à l’œuvre

« C’est beaucoup d’émotions. Voir les Black Santiago, le Bénin, le cinéma béninois réalisé dans des conditions techniques de cette qualité là, ça va droit au cœur, ça fait plaisir. Je suis absolument émerveillé de constater qu’à travers cette série, le Bénin sera exposé à travers le monde et vu dans la dimension qualitative du cinéma béninois. Le cinéma béninois a besoin des initiatives du genre pour se faire valoir à travers le monde ».

Guy Kpakpo, Directeur de radio Tokpa

« J’ai participé à la réalisation de cette série. J’ai été fortement impressionné. C’est la première fois que je travaille avec des cinéastes, que je rentre dans le monde merveilleux et magique du cinéma et j’ai été très impressionné par la collaboration, le travail de toute cette équipe. Quant aux deux premiers épisodes, j’ai été surpris par la qualité du son, la qualité des images et la qualité des acteurs. Je pense que le cinéma béninois a effectivement de l’avenir ».

Source : Matin Libre

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