Un informaticien perd son emploi après son interpellation parmi des cybercriminels

Un jeune informaticien a perdu son emploi bien payé dans une ONG internationale. Il a été arrêté au même titre que plusieurs présumés cybercriminels communément appelé « gaymans » dans une buvette à Allada en août 2023. Leur procès a eu lieu le jeudi 26 octobre dernier à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET).

09 jeunes hommes dont un informaticien, employé dans une ONG internationale, ont comparu devant les juges de la CRIET jeudi 26 octobre 2023. Arrêtés en août 2023 à Allada, dans le département de l’Atlantique, ils sont tous poursuivis pour des faits présumés de cybercriminalité.

Le jeune informaticien au cours de l’audience a plaidé non coupable. Il a démontré, preuves à l’appui, qu’il est employé dans une ONG internationale. Il serait avec un ami quand les forces de l’ordre les ont interpellés. L’ami, explique le jeune homme, revenait de Bohicon, et ils ont décidé faire une escale à Allada pour prendre un pot quand les policiers les ont interpellés. Le jeune informaticien pendant l’interrogatoire, a déclaré être un informaticien, développeur de site. Réponse mal comprise par les officiers de la police judiciaire qui auraient estimé qu’il serait un développeur de site pour des cybercriminels. A l’en croire, l’ONG qui l’a employé, serait affiliée à l’ONU. Il serait en vacances au moment de son interpellation. Le prévenu soutient qu’à cause du dossier, qu’il a malheureusement perdu son emploi. Le ministère public dans ses réquisitions demande à la Cour de le relaxer.

08 autres accusés dans ce dossier ont comparu le même jour.

Parmi les 08 autres accusés du dossier, un prévenu a nié les faits avant de l’avouer. Le premier substitut du procureur demande à la Cour de le condamner à 07 ans de prison dont 04 ans ferme.

05 autres accusés ont plaidé non coupable avant d’être confondus par les informations contenues dans leurs téléphones. Ils risquent chacun une peine de 07 ans de prison dont 05 ferme. Les deux derniers accusés dont un élève de la classe de 3e pourraient être relaxés d’ici le 09 novembre 2023, date à laquelle le juge va rendre sa décision.

Source : 24 Heures au Bénin

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