Vie des anciennes gloires du football béninois: Razak Omotoyossi rêve de devenir un agent de joueurs ou un entraîneur

Ancien international béninois, Razak Omotoyossi a porté son regard sur le football de son pays. Pour lui, le changement du nom des Ecureuils n’a rien à avoir sur la performance des sélections nationales. Celui qui rêve de devenir un agent de joueurs ou un entraîneur apprécie la mise en place de l’Union Nationale des Footballeurs Professionnels du Bénin (Unfpb) et invite tous les joueurs à y adhérer.

 

Razack Omotoyossi entretient de bonnes relations avec ses anciens coéquipiers. C’est ce qu’on retient de son entretien avec le journaliste Rodrigue Fumey. «On communique souvent sur les réseaux sociaux et on discute souvent d’affaires. On a une certaine expérience de la vie (…)», dit-il. En ce qui concerne le football béninois, Razak Omotoyossi affirme que le changement de l’ancien nom n’a rien changé ou amélioré par rapport à la manière de jouer. Pour lui, ils sont toujours les Ecureuils. «Cependant, Il faudrait qu’ils changent leur manière de travailler et cela ne revient pas, seulement aux footballeurs, mais aussi au Ministre, à la Fédération, et à l’encadrement puisque depuis 5 ans, les Ecureuils n’ont plus jamais marqué trois but (dans une rencontre», regrette-t-il. Selon ses dires, le Bénin a un président engagé avec la construction des stades omnisports mais a des difficultés pour s’affirmer.

 Pour lui, il n’y a pas de bonne relation entre les joueurs. «C’est pareil entre le capitaine et les joueurs. Il faut une bonne ambiance dans l’équipe, une bonne relation entre le capitaine, le coach et les autres joueurs pour qu’ils aient le même point de vue avant le match», confie-t-il avant d’ajouter : «Sur le terrain et comme en dehors, il faut une bonne motivation et une communication, afin d’aider les joueurs à avoir des pensées positives. Il faut pouvoir les motiver à aller vers la réussite», a-t-il suggéré.

Quid de l’Unfpb…

Membre de l’Union nationale des footballeurs professionnels du Bénin (Unfpb), le taureau de Pobè affirme que le Syndicat abat un travail remarquable sur le terrain. Pour lui, tous les joueurs qui jouent le championnat béninois doivent se retrouver dans l’Union. «Aujourd’hui, il nous faut le salaire. Si on joue, il faut les motiver en les payant», a-t-il fait savoir. «Si tous ces changements ne marchent pas, on ne peut y arriver. D’où il faut convaincre le président de payer», a-t-il insisté. Par ailleurs, Razak Omotoyossi rêve d’être un agent de joueurs ou de devenir un entraîneur avec la chance.

 

A.F.S./Dé-Gracias EGLOH (Stag)

Source : Matin Libre

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