Voici les infractions à réprimer par la police dès le 1er mars

La Police républicaine lance une vaste opération de répression des infractions liées au non-respect des prescriptions du Code de la route. Reçu, jeudi 22 février 2024 sur #AskGouvBenin, Eric Yerima, le porte-parole de la Police républicaine a rappelé tout ce qu’il faut savoir sur l’opération qui débute le 1er mars 2024.

Une vaste opération de répression des infractions liées au Code de la route sera lancée en mars prochain sur les axes routiers en République du Bénin. L’opération « consistera à envoyer des équipes sur le terrain pour verbaliser tous les contrevenants qui seront surpris en flagrant délit » de non-respect des prescriptions du Code de la route, a expliqué Eric Yerima, porte-parole de la Police républicaine lors la 25è session de l’émission #AskGouvBenin du jeudi 22 février 2024.

L’opération fait suite à l’ampleur des infractions constatée et des cas d’accident qui s’ensuivent. Parlant d’ampleur du phénomène, pour le compte des deux derniers mois, « plus de 4.000 concitoyens ont été verbalisés pour diverses infractions liées au non-respect des prescriptions du Code de la route dans le département de l’Ouémé » et « dans le département du Littoral, c’est plus de 6.000 personnes qui ont été verbalisées pour la même période ».

Pis, 2 Béninois au moins meurent chaque jour dans des accidents liés au non-respect des prescriptions du Code de la route, selon des statistiques citées par le porte-parole de la Police républicaine. Il a été donc décidé de sonner la fin de la récréation pour passer à l’action.

La campagne de répression vise à « rendre nos axes routiers plus sûrs, préserver la vie de nos compatriotes en réduisant les taux d’accident », a justifié Eric Yerima.

« Cette opération (…) concerne tous les propriétaires de véhicules terrestres à moteur ainsi que les propriétaires ou usagers des engins à deux roues, tout comme les usagers ou propriétaires des tricycles », selon le porte-parole de la Police républicaine.

A la question des internautes sur certaines infractions, il a cité la surcharge, le non-port de casque, le non-respect du couloir de circulation, l’excès de vitesse, défaut de pièces, etc.

« Même si les routes sont dépourvues de pistes cyclables, les motocyclistes sont tenus de serrer leur droite pour ne pas avoir à se faufiler entre les voitures et accroître le risque d’accident. C’est le cas par exemple à Porto-Novo sur le pont où on demande aux usagers de serrer complètement leur droite en dépit de l’inexistence d’une piste cyclable », a mis en garde Eric Yerima.

Infraction non réprimée lors de la campagne

« Le défaut d’immatriculation de plaque n’entre pas en ligne de compte dans les infractions qu’on prendra en compte dans le cadre de cette campagne de répression des infractions liées au non-respect des prescriptions du Code de la route », a indiqué Eric Yerima. « (…) La police républicaine est bien consciente que plusieurs de nos compatriotes ont déjà accompli toutes les formalités administratives en vue de l’obtention de leur plaque d’immatriculation. Ainsi, ne pas l’obtenir ne relève pas de leur faute. Et, c’est pourquoi, pour le compte de cette campagne de répression des infractions du Code de la route, la police républicaine a décidé de ne pas inclure, pour l’instant, la répression pour défaut de plaque d’immatriculation. Ceci permettra aux citoyens d’avoir plus de temps pour se mettre au pas », a rassuré le porte-parole de la Police républicaine tout en invitant les usagers qui traînent encore les pas à vite retirer leur plaque d’immatriculation.

En ce qui concerne l’opportunité de la répression en ces temps de morosité, Eric Yérima indique que l’ « opération a été plusieurs fois reportée à cause des difficultés qu’il y avait à aplanir et des points de vue à harmoniser ». Mais s’il faut attendre un « moment idéal », « ce moment risque de ne jamais arriver et c’est pourquoi la Police républicaine a retenu après plusieurs séances de concertation la date du 1er mars pour lancer, contre vents et marrées, cette campagne de répression des infractions liées au non-respect du Code de la route ».

La durée de la campagne n’a pas été fixée. « Lors de la planification de cette opération, la police républicaine ne s’est pas fixée un délai mais plutôt un état final recherché. Donc, dans ces conditions, si 100% des citoyens respectent 100% des prescriptions du Code de la route, qui sait, l’autorité pourrait décider de suspendre l’opération vu que ça ne serait plus utile dans ces conditions », a indiqué le porte-parole de la Police républicaine.

M. M.

Source : 24 HEURES AU BENIN

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