Congrès ordinaire du Synares: Le Sg Gabin Tchaou reconduit (Sous le signe de la renaissance du syndicalisme universitaire)

Dr Gabin Tchaou reste le Secrétaire général du Syndicat autonome de la recherche et de l’enseignement supérieur (Synares). A l’issue du 4ème Congrès ordinaire du Synares tenu vendredi 27 octobre 2023 à l’Université d’Abomey-Calavi (Uac), l’homme est reconduit par ses pairs. Durant les trois prochaines années que va durer son mandat, il aura pour principale mission de faire renaître le mouvement syndical universitaire.

« Pour un renouveau du mouvement syndical universitaire et la reconquête des acquis démocratiques et sociaux mis à mal par le pouvoir de la rupture, consolidons et élargissons les bases du Synares ». C’est le thème retenu par les congressistes.

Un thème évocateur confie Gabin Tchaou et qui est parti du constat selon lequel, le syndicalisme se meurt notamment à l’Université. Citation : « Depuis l’avènement de la Rupture, nous sommes méconnaissables, gagnés par la peur. C’est la désolation quand on convoque une Assemblée générale… Les trois ans qu’on a passés nous ont permis de prendre la mesure de la situation de la défense des intérêts matériels et moraux des travailleurs qui sont les enseignants. Nous plaçons notre 4ème congrès sous le signe du renouveau du mouvement syndical universitaire parce qu’à l’Université, il n’y a plus d’engagement de la part de nos camarades enseignants. Depuis la défalcation sauvage et l’avènement des nominations, la peur a gagné un certain nombre ».

Pendant ce temps, poursuit-il, la situation dans les UNB, où la Science et la recherche végètent dans un coma profond depuis 2016, où l’on a cessé de recruter des enseignants, de faire des constructions de salles de cours, d’amphithéâtres, d’acquisition d’équipements pédagogiques et didactiques, où les libertés académiques et démocratiques sont liquidées ; les élections des Doyens et Directeurs, des Recteurs sont abrogées, pour laisser place aux nominations, se révèle très préoccupante dans un état démocratique.

« Dans de telles conditions, l’appel du Congrès au sursaut patriotique pour des combats décisifs apparaît comme l’ultime solution. Il faut continuer la lutte. Nous ne nous décourageons pas. Il faudrait que nous nous armions de courage », laisse entendre le Sg du Synares, Syndicat affilié à la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb).

« On ne peut que continuer la lutte. rien ne se fera sans lutte. Le renouveau syndical nous impose la lutte, vous êtes obligés de mener la lutte », tranche pour sa part, Mampo Nagnini Kassa, Sg Cstb. D’où, son invite à plus d’audace, à plus d’engagement et d’endurance. Un appel à plus d’union, plus de solidarité pour la renaissance du syndicalisme universitaire.

Présentation et validation des rapports d’activités, moral et financier du mandat écoulé ont marqué ce 4ème congrès ordinaire du Synares. Lequel congrès a par ailleurs reçu le soutien entre autres, de la FéSEN/Cstb, du SNES, des responsables des syndicats du personnel administratif technique et de services.

CK