Dans les textes qui fondent la réforme du système partisan, il est fait obligation aux partis politiques de disposer d’écoles.

En essayant de me mettre dans la tête du législateur, ces écoles devraient proposer des curicula de formation au militantisme et à l’appropriation des idéologies que portent les partis.

Ces écoles devraient jouer le rôle de formatage de militants et militantes aguerris pour un activisme de croisement d’idées, basées sur les idéaux que porte chaque formation politique et permettre une animation sensée de la vie politique dans notre pays.

Dans la réalité, que nenni.

Le débat politique tourne actuellement autour de deux personnalités: Patrice TALON et Boni YAYI, faute de ressources humaines, de militants aguerris et d’éléments de langage.

Le plat de résistance du débat politique se limite à : Pour ou contre Patrice TALON ou Boni YAYI.

Dans ce contexte, comment les partis politiques élus au financement public arrivent-ils à justifier cette ligne de financement provenant de nos ressources communes et quelle est la nature de la courbe d’évaluation de ce qui se fait, si quelque chose se fait ?

Qu’il ne vous échappe pas que je suis venu en politique avec pour leitmotiv, la sécurisation des réformes structurelles et fonctionnelles en cours dans notre pays.

Pour moi, la sécurisation de la réforme du système partisan passe aussi par la formation au militantisme responsable.

J’ai la faiblesse de croire qu’il revient aux militants formés de porter le projet de société de leur parti politique.

Distel AMOUSSOU

Source : Matin Libre

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